Douce descente, vers les flammes de l'enfer.... [PV]

Un homme qui courait, sans savoir ou il allait. des sirène de voiture de police et d'ambulance. Des cris, des pleurs, du sang de la sueure et des larmes. Et toujours cet inconnu qui courait inlassablement, il courait comme si les chiens des enfers étaient a ses trousses. Il ne se retournait pas et pourtant la cohue autour de lui était totale. Il ne savait pas ou il allait. il se laissait porter par ses jambes, au travers de l'atmosphère trouble qui dessinait le monde alentour. après plusieurs mètre il tourna dans une ruelle, jettant au sol une cagoule au préalable arraché. Elle tomba dans uen flaque d'eau et se noircit comme le visage du garcon. etait ce la peur ? Etait-ce le prélude de l'oeuvre macabre de la faucheuse qui se tramait ? rien ne permettait de le dire. L'homme s'arreta après quelque mètre. il s'addosa a un mur, posant ses mains sur ses genoux et courbant ainsi l'échine. Il cracha au sol les glaires qu'il avait au fond de se gorge. Soudain un coup de feu rententit et l'homme séffondra.

Une seconde après Yann ouvirt les yeux, il était plein de sueure et gisait a demi-assis contre un mur. Il passa sa main sur son visage et soupira. encore ce cauchemard ! il n'en finissait plus. Le jeune garcon regarda sa main droite. On y voyait, coincé entre ses doigts, les reste d'une " cigarette magique ". Il s'était promis d'arreté, mais rie n'y faisait. Il le jeta dans une flaque d'eau avoisinante, et regarda autour lui. Le temps semblait s'être écoulé a la vitesse de la balle qui sort du canon, pour foudroyer inlassablement le misérable victime de son sort. Il se redressa en grognat, blazé de sa nouvelle vie.

Une fois debout ,il passa ses main sur ses vetements, pour en enlever la saleté. Son pantalon noir recouvrait ses chaussure de skate, et sa veste militaire, laissat dépassé un keffie noir et rouge. Le jeune homme regarda autour de lui. Tout était désert et silencieux. Il était encore a moitié entre le monde du reve et le monde réel. Il parcourut attentivement chaque détail de cette ruelle, les yeux brouillé par les substance quelque peu illicite qu'il avait ingéré. Champignon hallucinogène, cannabis, et vodka, un mélange explosif, qui l'aurait en temps normal mené a la folie. Mais était ce par ce qu'aujourd'hui était le jour anniversaire de la mort de son frère tant aimé ? Il n'en savait rien.

Il projetta de se mettre en route vers ses quartiers avant que quelqu'un ne le trouve ici. Alors qu'il se mit en route, un bruti de verre attira son attention. Il sortit son couteau, et cligant des yeux, de manière a essayer de percé l'obscurité il lanca :

qui est la ?

Une rue, puis une autre, éclairées par des lampadaires rouillés apportant peu de lumière sur la mini ville de la peur. Un léger vent soufflait et apportait un peu de douceur sur cette chaleur épouvantable du quartier industriel. Une bouteille de tequila dans la main, son sachet de coke dans l'autre la jeune femme parcourait les ruelles en quête d'un endroit tranquille ou elle pourrait sans problèmes sniffer son rail quotidien. Rangeant d'un geste vif ce petit sachet du bonheur lorsqu'elle entendit une voiture passée elle ne chercha pas à attendre ... Voiture de flic ou non, là était la même ils pouvaient tous la balancer.

Buvant une gorgée de ce liquide miracle qui d'un effet chaud se laissa couler délicatement dans sa gorge, la jeune femme se mit à rire de sa propre stupidité. Voilà pourquoi elle avait chaud. Combien de bouteilles avait elle ingurgité depuis le début de l'après midi ? Elle n'en savait rien, trop de temps était passé, tant de paroles entendues et non retenues ... Descendre aux enfers ? Non … Pas maintenant, tant que son père n’aurait pas payé, la jeune femme n’était pas libre de ses actes d’une certaine manière, se punissant elle-même du sort que ce monstre qui lui avait servit de père lui avait infligé.

Cutter dans la poche, bouteille à la main, sachet de coke dans la poche, pupilles dilatées, un nuage de chaleur qui passait en elle, la jeune femme continuait de se déplacer de façon sobre dans la rue, la rendre malade après plusieurs verres n’était plus un problème, elle en avait maintenant bien l’habitude. Toujours cette trouille au ventre qui faisait qu’elle accélérait, marcher vite, toujours et toujours. Peur d’encore tomber sur un psychopathe, d’apercevoir encore quelqu’un en sang le visage arraché, peur de l’orage, de la nuit qui lui rappelait tant cette cave cause de tous ses malheurs. Une cigarette arrachée de la poche et son briquet en main, elle alluma une énième cigarette. Tirant dessus à rythme régulier, enchaînant taffe sur taffe et ne jamais laisser une seule petite seconde de fumée. Tout garder pour soi, la fourmi n’est pas prêteuse, du moins … Pas avec n’importe qui.

A priori une ruelle déserte, scrutant à droite, à gauche … Personne, ou bien était elle trop ivre pour ne rien voir ? Etonnant puisqu’elle ne ressentait qu’une vague de chaleur intense qui pourtant, la laissait totalement sobre d’extérieur. Les talons de ses new rock claquant contre le sol [ Vi des new rock bien spéciales aussi x) http://www.kinkyangel.co.uk/images/nr9373black.jpg Jetant sa bouteille de tequila qui se brisa au sol elle vît alors une ombre dos à elle, une arme à la main, la jeune femme d’un geste vif et totalement silencieux se dirigea vers l’homme en question plaçant son cutter sous la gorge de celui-ci, l’immobilisant de son bras.

« Doucement joli cœur … »

D’un coup de coude la jeune femme fît tomber le couteau le coinçant sous son talent, libérant le punk qui avait l’air quelque peu … Endormi –‘ de son étreinte elle attrapa le couteau tombé auparavant sur le sol humide et chaud et le posa sur la marche d’un immeuble visiblement abandonné, sortant son sachet de coke elle déversa celle-ci sur son genoux et à l’aide de son cutter se fît un rail convenable. Glissant la poudre blanchâtre sur son arme blanche et en sniffa le contenu tout en inhalant le délicieux mélange toxique qui s’offrait à elle elle se tourna vers le jeune punk et lâcha

« ça fais longtemps qu’tu traines dans les parage ? »

[ Désolée c'est merdique x__x ]

Une lame froide et tranchante, qui s'était déja insinué lentement, mais avec mille douceur, au travers de la peau de Yann, sans pour autant en verser une goutte de sang. Un parfum, si doux et délicat, que meme la fugace odeur de la rose n'avait rien de comparable, tant sa force et son envoutement était puissant. Une main ,telle la main d'un ange se posa alors sur son bras, l'immobilisant. Une lègère douleur lui déchira le bras, mais rien n'était si agréable, que de sentir, par la douleur, que le corps et l'ame font toujours un, et un seul. Sa main lacha prise, comme saisit par une force incotrollable et dans un titillement qui resonna un long moment dans sa tête, son couteau heurta le sol. il ne savait plus s'il était en ancré dans le délire ou dans la triste schyzophrénie de la vie.

Il ferma les yeux et secouant avec force la tête, il revint a la terrible réalité de la vie. Une ruelle sombre et étroite dont les formes frisait l'imaginaire, dans un flou total. Yann regarda autour de lui. Le doux parfum qui l'avait enivré n'était plus derrière lui . Il se retrouna et se souvint alors des mots qui avait percutés sa conscience.

« Doucement joli cœur … »

Ilchercha du regard,l 'air desespéré, il s'accroché a sa triste petite part de néant cafardeuse pour essayer de retrouver la divine auteur de cette voix captivante.

« ça fais longtemps qu’tu traines dans les parage ? »

Il fit volte face, et ne distinguant que des formes floues, suite a son violent changement de direction du regard,du jeune homme qui souffrait indégniablement d'un mal de crane...Sa vue reprit normalement et il put voir, aider par la délicate et attirante odeur du vaccin de la vie qu'était la cigarette, la jeune femme assise sur les escaliers , qui venait de lui lancer cette phrase. Bien qu'incapable de lancer le moindre mots sans bafouiller et exprimer des penser incohérente, il tenta de repondre.

Longtemps ??? je sais pas trop...je suis trop....

Il marqua une pause, froncant les sourcils, tout en fixant la jolie dameoiselle face a lui, pour ne pas perdre une seconde de se produit de pure beauté. Il reprit secouant sa tete.

Je suis trop déchiré....hé...rassure moi, je pars dans un délire schyzophrène...t'es pas le fruti de mon imagination ?

Il fit quelque pas titubant, pour s'écrouler sur le sol, ivre d'euphorie. Il se redressa et se mit en position demie-assise contre le mur face a l'inconnue...