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 Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama]

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Yûka Chikira
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Yûka Chikira


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MessageSujet: Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama]   Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama] Icon_minitimeMer 3 Oct - 21:08

23:30

Seule...Seule dans cet endroit bien sombre qui l'animait telle la poupée qui se réveille dans un vieux coffre tout poussiéreux. Chose rêvée depuis son arrivé, tout de même qui la tirait de force loin....loin de ces murs irrespectueux du lycée. Elle le détestait déjà...Tsss c'est vraiment n'importe quoi! Yûka, obligée de se conduire calmement dans une salle de cours remplies d'abrutis qui vous narguent sans arrêt. Elle détestait ça, rien que de voir un regard qui semble ambiguë l'énerve au plus haut point.

Ennuyée? Humm...Peut-être! Cela ne faisait que quelques heures qu'elle était dans cette ville bien différente de celle de son enfance...Et déjà, rien que de voir des têtes sortis tout droit d'une sélection pour un casting grotesque l'effrayait mais l'énervait, surtout. Pourquoi se ressemblaient-ils...? Des têtes sans visages, sans expressions lui donnaient l'impression d'être dans un monde où...elle avait inconsciemment posé un pied...depuis cette nuit là.

Monde pourri ,qui la recouvrait de ce mal ,qui la dominait ,l'empêchait de respirer comme il se doit. Telle une pression sur son visage, elle souriait difficilement dans la pénombre de cette ville assoiffée d'alcool mal consommé. Heureusement que ce matin, elle avait pris une petite dose de calmant..." au cas où " diraient ses médecins qui l'avait traité de folle d'année en année. A croire qu'ils avaient vraiment aimé de la traiter de cette manière, dans cette petite chambre éloignée de toutes vies normales.

Passer sa vie dans les mensonges, la trahison, la manipulation était-ce vraiment une vie? Était-ce possible de vivre ainsi? Vivre loin d'un bonheur stable? Humm...Pour tout dire, Yûka s'en foutait! Le mal dans son sang ,de cette couleur qui l'aveuglait , ne l'avait que poussé à vivre dangereusement. Lui doit-elle quelque chose? Oui...La force de résister et de ne pas craquer. C'était indispensable pour survivre dans ce monde répugnant de toute étoile brillante. Peut-être était-ce la chose vitale de tout être " humain" qui veut vivre un tant sois peu dans la société. Enfin...Elle, elle ne l'espérait pas..Elle vivait dans cette société qui l'avait accueilli sans trop avoir le choix.

A vrai dire, elle aimait ça...Elle aimait tout ce qui se trouvait dans ce monde si noir, si sombre à ses yeux. Le vin, le sang, les regards effrayés quand elle plante ses canines ,plus longues que la normale ,dans le cou d'un homme... Hummmm...Chose bien macabre sans doute? Oui, comme elle. Elle était si noir d'apparence...si froide alors qu'au fond, se cache cette tristesse permanente qui ressort quand elle est avec son amie: la solitude.

Coeur enchaîné, coeur bien fermé à tout sentiment "heureux", Yûka souriait dans le noir de cette fin de soirée qui s'apprêtait à devenir nuit. Heureusement qu'elle ne s'était pas fait voir..Sortir de sa chambre telle une voleuse n'était pas vraiment apprécié par les surveillants. Et pourtant, elle n'avait pas su résister à l'envie de s'éloigner pour enfin respirer comme elle le désire.

D'un pas désinvolte, elle marchait vers ce qu'elle appelle: chemin sans fin. Un chemin de rails l'attirait tel le bon verre de vin qu'elle s'était enfilé il y a à peine une heure. Ce chemin ,que le train empreintait, menait vers une destination lointaine qu'elle voulait, bizarrement, atteindre...afin d'oublier, d'oublier ce qui la poursuivait.

Contrairement à d'autres péripapéticiennes sans intérêt, Yûka s'était vêtue légèrement..Oui, elle n'allait tout de même pas s'habiller comme un ours polaire, quand la nuit était douce! Une simple robe noire mettait en valeur sa taille fine. Elle marchait, pensive, avec des bottes noires que son "père" lui avait offert à l'occasion de sa rentrée. Simplement, cette vipère avait choisi son pendentif..Le pendentif qui s'était étalé dans une flaque de sang il n'y a pas si longtemps.

Rapidement, elle se retrouva sur le côté...Longeant les rails, elle s'amusait à sautiller sur les morceaux de bois. Telle l'adolescente qu'elle était, elle se mit en plein milieu...se foutant royalement si un train devait passer. C'était surtout l'amusement qu'elle dégageait qui lui infligeait ce danger permanent...

Le danger...N'est-ce pas un jeu diaboliquement alléchant? Non? Pourtant, elle vivait ses jours ainsi! Jouant la princesse aux longes cheveux blonds devant les hommes, elle appréciait particulièrement le moment..où elle les jetaient tel des cafards qu'elle aimait écraser en souriant de façon narquoise..

Étrange façon d'agir! Ma foi, qu'est ce qui n'était pas étrange? Un énorme bonheur dégagé par un petit couple parfaitement assorti? Humm...Non merci! Il n'y a aucun intérêt à s'accrocher à un homme qui ne veut que du sexe en permanence. Mais tout de même, cela n'était pas ...attirant de jouer avec le feu? De jouer avec ce qu'elle s'était privée depuis des années? Du haut de ses 16 ans, elle souriait en s'imaginant son premier baiser empoisonné..Elle en riait! Arrivera-t-il un jour cet imbécile qui osera poser ses lèvres sèches sur les siennes? Jamais Oh non jamais, elle laissera un homme la toucher de cette façon, qu'elle trouvait particulièrement personnelle.

L'astre lunaire s'était joint à cette petite fugue qu'elle comptait bien prolongé, au moins, jusqu'au petit matin. Elle marchait...Marchait jusqu'à enfin trouvé un mur pratiquement complet près des rails. Voulant reprendre sa marche à plus tard, elle alla s'adosser contre le mur qu'elle trouvait gelé. Gelé alors que cette nuit semblait douce? Ou étaient-ce...ces frissons qui s'étaient gracieusement incrustés? Il ne fallait pas se poser de question...Pourquoi s'infliger des interrogations alors qu'elle voulait s'amuser...Seule?!

Soupirant, dans la pénombre, près d'un mur, elle rejeta la tête afin de voir cette alliée extrêmement loin..cette lune qui la soutenait et se foutait d'elle, sans qu'elle le sache. Cette nuit semblait calme, encore une fois...encore une fois, elle allait choisir de rentrer par manque d'amusement. Mais...elle restait encore..Pour voir si il y aurait un minimum d'agitation près des rails.


Tenue:
Robe+pendentif
Bottes
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Keiji Oyama

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MessageSujet: Re: Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama]   Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama] Icon_minitimeVen 5 Oct - 20:19

Sous les reflet de la lune, marchant, seul, pas par pas, regardant ses chaussures se doubler sans cesse. La tête baissé, caché des regards, cacher des curieux...il marchait, ne faisant rien d'autre, sans rythme précis, main dans les poche...on ne voyait qu'une ombre, car cette ombre n'était vêtu que de couleur sombre pour ne pas être voyant. Encore un moyen de se cacher, oui se cacher! Mais de qui? de quoi? Pourquoi est ce que cette personnes se dissimulait elle sous plusieurs aspects, se déguisant en inconnu ou encore en personne sans couleur ni visage à voir...Il se confondait avec le paysage, se paysage si terne dans Pudget, si fade dans les yeux de celui ci, il n'aimait pas ses lieux, même la nuits il revoyait la journée passé, a présent ses lieux n'avait plus de secrets pour lui, cela faisant un an, un an déjà que celui ci quittait illégalement sa chambre pour se promener ou pour trafiquer ou encore pour rejoindre une fille, voilà comment se passait ses nuits depuis un an dans ce lieux.


[center]Image en noir et blanc défilé devant ses yeux. Pourquoi avons nous des yeux si ce n'est pour ne voir que les même images, voir ses couleurs si triste. Ici, il était comme enfermé, enfermé comme on enferme des bêtes. Des bêtes trop dangereuses pour avoir contact avec l'extérieur, pas encore ou pas assez dressé pour voir à quoi ressemble l'extérieur derrière ses murs de peur qu'un malheur n'arrive. Pourquoi été t'il considéré comme tel? Pourquoi étaient ils tous, autant qu'ils sont, venus par bêtise ou à cause des parents , considéré comme tels? Lui se trouvait vraiment comme tous le monde, aimant peut être trop les filles. Mais après tous n'avait il pas raison d'aimer autant les filles? C'était un plaisir, un plaisir qu'il ne pourra plus accomplir à 80 ans, non, voilà peut être pourquoi il en profitait tant et bien ! Cela ne fais pas pour autant de lui un pervers, un mec ne pensant peut être pas à celle à qui il fait subir le chagrin de n'être que là pour assouvir ses désirs. C'est elles qui le tentait, c'était elles qui l'aider à faire se qu'il faisait. Après tous elle étaient autant coupable que lui, elle n'avait qu'à dire non! ....

Il continuait de marcher, seul, solitaire dans la nuit. Il ne cherchait rien, personne, et personne ne le cherchait. Personne ? Peut être que quelques surveillants ne l'ayant pas vu dans sa chambre, le cherchait, ou encore une fille, un(e) ami(e)...etc, mais lui, voulant rester seul, aimant faire seul, le contraire de ceux qui respects le règlement. Lui ne le connaissait pas, ou du moins l'ignorais! Pour lui un règlement, des règles, servent à être contournés. Et puis comme il savait que la directrice de ce lieux ne l'aimait pas, il n'allait pas se priver pour lui rendre une petite visite! Pour lui autant faire les choses bien! IL ne veut pas être simplement disputé par les surveillants avec un avertissement, non il voulait rendre visite à son amie, qui l'était depuis un an, avec se bureau toujours aussi chaleureux, le silence là bas n'existait pas, seul les doux cris étaient présent! Elle ne l'aimait pas, cela tombe bien lui non plus, et elle le savait!

Un petit vent soufflé, passant dans sa capuche. De temps à autre il frissonnait quand l'un de ses petit coup de vent passait dans son cou. Il ne faisait pas forcément froid, mais il y avait se petit vent qui venait de se lever. Le seul sons accompagnant ses pas, le sons du petit souffle et d'une chouette, ou d'un hibou qui sais. Parfois Keiji se retourner, et d'autre moment une banche craquée. Cela faisait dix bonnes minutes qu'il marchait, ne sachant ou aller, il se promener dans tous les coins de l'école. Depuis qu'il se promenait, il n'avait vu personne. Il savait qu'à cette heure propice les plus malin sortaient, certains pour le trafic, d'autres se promenait de chambres en chambres, ou encore certains se promenaient tout simplement comme le fait Keiji.

Notre bassiste ne savait pas vraiment ce qu'il faisait ici au lieu d'être au chaud dans un lit douillet en bonne compagnie, mais aujourd'hui il n'avait pas eu envie de cela, il avait envie de respirer l'air qui le soir devenait plus pur car moins de personnes respiraient l'air qu'il respire. Il avait aussi envie de voir la directrice car il s'ennuyait tellement en se moment, étant un peu trop sage, n'ayant personne avec qui rigoler dans sa classe il dormait, ce n'était donc pas en cours qu'il pouvait se faire disputer, punir, sanctionner...etc, il aimait cela, sûrement le trouvait fou, mais pas mal de ceux qu'il connaissait était comme lui, peut être pour se venger de ce que cette femme leur fait subir.


Keiji continuait de marcher sans but précis, à quoi bon toujours prévoir ou aller, que faire, la vie étant un mystère en elle même, notre jeune asiatique voulait lui, la vivre parfois tel qu'elle est. Ayant pour seul lumière la lune, la lune qui était pleine ce soir là. Keiji arriva près des rails, éclairé par le lune, keiji voyait cette grande ligne double interminable, brillant à certains endroits. Il décida de suivre cette ligne sur quelques mètres, ou kilomètres, Keiji ne le savait pas, cela dépendra de lui. Il marchait doucement tranquillement empruntant à présent un nouveau chemin.


Ses pieds continuaient d'être en mouvement, de temps à autres il chantonait, Keiji aimait avoir ses moments de solitude, mais il n'aimait pas quand cela durait longtemps, car à vrai dire une longue solitude lui faisait peur. Il allait surement continuer son chemin jusqu'à en avoir marre d'être seul, d'être lassé de ce silence. Il rentrerait donc soucement, dans le silence dans sa boîte secrète. Il lui sembla entendre un petit soupir éloigné, il s'arrêta quelques secondes, observa les alentours, mais il ne vit rien, pensant alors qu'il avait rêvé il reprit ce qu'il avait abandonné depuis quelques moments, c'est à dire marcher. C'est fou comme marcher est indispensable pour l'éspèce humaine. Au bout de quelques mètres il entendit de nouveau un bruit, celui ci était différent. Il entendit un bruit comme si quelqu'un bougeait sur un mur, contre un mur. Mais celui ci était tous près de lui, comme ci ceux bruit était à deux ou trois mètre, il arrêta de chantonner. Ne bougea plus et demanda sans hésiter de sa voix calme, d'un ton calme et discret...il voulut savoir si il y avait une personne car après tous si il y avait quelqu'un près de lui celle ci lui répondrait surement...Il dit tous simplement :


-Il y à quelqu'un ?


Dernière édition par le Mar 23 Oct - 19:24, édité 1 fois
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Yûka Chikira
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MessageSujet: Re: Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama]   Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama] Icon_minitimeSam 27 Oct - 16:05

Avant de connaître la solitude, Yûka Chikira avait la beauté sincère. Elle n'avait jamais menti, jamais triché, jamais joué de son regard..Non, tout ça venait à présent la détruire. C'est tout de même hallucinant de voir à quel point la stupidité humaine pouvait faire. Voir les gens vous mitrailler d'un regard digne de l'indifférence pure l'attristait et l'énervait. Que c'était stupide...! Non pas pour une fille à l'esprit presque mort, mais bien pour ce monde qui se détruisait petit à petit. Elle semblait si sincère quand elle dit qu'il ne méritait pas ça...

Attendez..! Pensez-vous qu'elle ait la moindre inquiétude pour les abrutis de cette planète? Pensez-vous qu'elle s'inquiète vraiment pour la protection des gens? Pensez-vous qu'elle a un quelconque attachement pour la société? Et si tout ça...N'était qu'illusion et mensonge, que reste-t-il dans son coeur? Quel sentiment habitait ce corps fragile? Pourquoi était-ce aussi difficile de voir une naissance de larme quand tout est noir?

Elle ne sait...elle ne sait ce que la vie voulait lui montrer. Vouloir à tout prix fuir ce qui vous colle à la peau sans jamais voir un sourire sincère l'enfonçant encore plus dans la pénombre..Oh combien elle avait pleuré pour effacer les heures interminables avec ces psychologues. Pleurer pour arrêter ce massacre qui était censé la faire résonner était d'une lâcheté qu'elle s'en mordait la lèvre inférieure.

Elle se sentait si faible et si forte à la fois, devant ces médecins décidés à vous soigner. Chose paradoxal de resentir une pulsion durable pour s'échapper et un sentiment qui n'est pas soignable? Tenter d'attraper de l'air était impossible...Alors pourquoi faire pareil avec Yûka ?

Apprécier cette belle vipère était autre chose. C'était comme apprécier un baiser du diable. Empoisonnée intérieurement, Yûka vivait dans vos yeux sans que vous le sachiez. Libre et à la fois enchaînée, Yûka criait sans qu'on l'entende. Hurlements, cris, pleures,...tout ça sans son ne servait à rien..à rien qui pourrait la faire remarquer...remarquer sa détresse et son désespoir.

Qu'est ce que c'était après tout? La vie ? Est-ce le début d'une quelconque existence? Ainsi, savoir ce qu'on valait était dure à savoir, à surtout s'en rendre compte. La vie valait peut-être à être vécue, mais quand on a vu la peur, la mort...Rien ne valait quelque chose à présent. Un simple sourire ne valait à être vu dans la pénombre d'un bois.
L'astre lunaire qui illumine la terre était-elle un élément qui vint encrer dans votre coeur, un soupçon de vie? A quoi bon..Yûka était seule. Non mais qu'elle n'était pas capable de se trouver quelqu'un, quoi que cela relève du défit, elle était seule dans ce chemin aux nombreux obstacles qu'est la vie.

Oublier qui on est vraiment pouvait être un moyen de s'incruster dans la société? Hum? Avouez que vous y avez penser. Pouvez-vous dire que vous n'avez jamais penser à être similaire aux autres pour exister? Vous êtes pitoyable..Vous pensez qu'il y aura plus de chance qu'on vous remarque lorsque vous vous habillez pareil? Mais vous avez tout faux! Seul vous et votre personnalité peut-être différente, seul votre volonté et vos manières vous distinguent des autres..ça et rien que ça. Alors pourquoi vouloir changer? Pourquoi alors?

La lune ,éclairant une partie des lieux ,semblait se moquer de tout le monde. Elle était pourtant une alliée des gens de la nuit, non? Malheureusement...cette alliée avait vu ce que Yûka avait fait ou plutôt, déclenché. Oui..Elle avait été témoin de l'accident. Si seulement la lune pouvait l'aider. Mais non..cette traîtresse se foutait royalement de votre vie tant qu'elle peut vous sourire de façon suspecte au cours des nuits froides.

Comment s'avouer perdante? Humm? Comment se dire que plus rien n'allait normalement dans ce monde? Enfin..Y avait-il déjà une normalité pour qu'un voile de vérité couvre les conneries des gens? Oh et puis..à quoi bon à présent? Qu'est ce que ça pouvait faire dans son quotidien? A part des médicaments et des blouses blanches, rien n'avait valu qu'on ouvre un oeil pour la jeune Yûka.

C'était tout de même étrange pour une jeune fille de se promener sous une lune menteuse et surtout, dans un endroit peu fréquentable. Quoi que..quel que soit le lieu, n'est ce pas la fréquentation qui était la chose la plus importante? Non? Yûka rêvait d'un monde idéal où seul pourrait se préoccuper d'un être..Chose futile, rêve stupide, ambition grotesque...
Qu'est ce que la vie pouvait détruire les coeurs déjà bien fragiles...Yûka la détestait à un point que même elle, elle se faisait peur quand elle était seule.

Qui aurait pu croire qu'elle s'imaginait qu'elle était différente? Humm? Enfin différente..chose peu claire vous me direz. Mais..Elle avait une particularité peu commune et surtout, pas du tout agréable pour les gens. Elle...Elle était son propre démon. Pourquoi riez vous? Cela vous semble peu probable? En jolie jeune fille aux canines pointues tel un vampire, Yûka se faisait peur...En passant devant un miroir, elle avait l'impression que son propre reflet riait..non pas pour ces choses si futiles, non..Il riait de cette jeune fille aux larmes sincères inexistantes.

La tête rejetée en arrière, Yûka commençait à avoir des frissons du à un vent qui s'était ajouté à cette nuit remplie de diamants. Les jambes croisées, le dos collé au mur, Yûka ferma les yeux pour apprécier à un silence qu'elle détestait, malheureusement. Cependant, des bruits se fit entendre, non loin d'elle, sous ce voile noir. Ses yeux sombres s'ouvrirent avec rapidité à l'augmentation du rythme de son coeur. Qu'est ce que c'était?

Comment ne pas se poser des questions dans une situation de la vie pas vraiment habituelle? Nouvelle dans cette ville, inconnue des gens..Yûka redoutait la venue d'un être qui ne l'intéressait guère, psychologiquement parlant bien sûre, quoi que...

Des bruits de chanson? Mais qu'est ce que c'était? Yûka tourna la tête vers un chemin infiniment noir et ne vit rien...De toute façon, comment le pourrait-elle? Alors qu'elle bougeait légèrement sur la droite, Yûka entrouvrit ses lèvres en entendant quelqu'un.
Qui était-ce? Le doute? La peur? Quelle sensation s'emparait de son corps fragile?

Ses yeux cherchaient cet être qui venait dans ces lieux..inconsciemment? Qui sait..
La jeune femme souffla bruyamment en baissant la tête, n'osant s'imaginer une quelconque créature qui pourrait lui faire du mal. Innocente dans cette partie de l'esprit encore inexplicable, Yûka redoutait chaque personne...redoutait chaque manière d'agir qui pourrait avoir une conséquence peu agréable.

Se calmer...Elle devait se calmer. S'humidifiant les lèvres avec sa langue, la jeune vipère se décolla du mur. Lentement, elle décroisa les jambes. Posant un pied devant elle, les mains à plats contre le mur pour s'aider à s'avancer, elle baissa la tête quand elle entendit un craquement de branche venant de son pied. Elle avait fait un bruit...Tournant la tête dans la direction où la voix s'était exprimé, Yûka s'avança vers les rails avec lenteur.

Son coeur battait la chamade alors que sa respiration ralentissait. Non pas qu'elle avait peur...enfin, à vrai dire, elle s'inquiétait. On peut la comprendre, toute fois..La curiosité l'emmena au milieu des rails, sur une des planches en bois entre les deux lignes de fer. Debout sur la planche, les bras le long du corps, de là où elle était, l'inconnu pouvait la voir grâce à la lumière lunaire.La tête tournée vers l'obscurité, Yûka n'allait répondre...Après tout, si ça tombe, c'était son esprit qui jouait des tours, encore une fois. Ses cheveux blonds qui descendaient en cascade le long de son dos...Sa tenue pourtant légère en ce temps...Ses yeux ouverts sous la peur ainsi que la curiosité...Tout ça, semblait apparaître sous la lune moqueuse, dans la première nuit en cette ville.
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Keiji Oyama

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MessageSujet: Re: Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama]   Près du chemin sans fin... [Pv: Keiji Oyama] Icon_minitimeSam 27 Oct - 19:23

Personne, pas une réponse, il n'entendit rien. Il regarda de droite à gauche, horizontalement, il ne vit rien. Mais un peu normale non? La nuit était là, la lumière que la lune donnait généreusement à la terre était trop minime pour pouvoir distinguer une ombre, une personne. Dans ses moments là seul l'ouïe servait, détectant les moindre bruits, les moindres souffle,Il n'y avait rien, et pourtant il avait cru que...
Croire, voila un mot si superficiel dans se monde. Croire, un mot si utile de nos jours, mais qui veut dire peut...avec ceux mot on réfléchit de trop, notre imagination est en activité, un seul bruit peut nous faire penser, croire à des choses si...si irréelle, qui parfois nous angoisse, nous rend heureux pour rien. Son imagination avait du lui jouer un tour, enfin plusieurs car il n'avait pas entendu qu'un bruit, non deux...cela faisait beaucoup pour un jeune homme ayant peu d'imagination excepté pour le domaine artistique. Il se frotta les yeux, sûrement la fatigue venait elle sans qu'il ne s'en aperçoive !

A présent stoppé par cette arrêt dans sa marche sans but, il n'avait pas le courage de reprendre tout de suite. Et son instinct lui disait de rester. C'est se qu'il fit, il alla contre le mur, près de l'endroit ou il avait crut entendre les bruits...il avança, par pas silencieux, allant dans l'obscurité peu à peu...il s'adossa au mur...gardant sa capuche sur la tête pour ne pas se salir les cheveux. On ne sait jamais ce qui ce trouvait sur ses brique de couleur rougeâtre le jour, qui le soir, comme tous les soir laissait ce rouge pour un noir, pour l'obscurité. C'était comme cela, Keiji préférait la nuit, moment toujours plus palpitant. La nuit Keiji quittait la routine, quittait son rôle d'élève modèle pour redevenir lui tout simplement, quelqu'un de pervers, aimant les filles, les beuveries en cachette entre amis, les moment de solitudes à l'extérieur ou dans sa chambre avec sa basse, fumer tous et n'importe quoi, et surtout la nuit était le moment de tous les défis contre les règles, contre cette chère directrice.

N'ont ils pas raison, tous autant qu'ils sont? La jeunesse est quelques chose qui ne dure pas, c'est le moment ou l'on veut tous défier, montrer que l'on est capable...C'est à ce moment qu'il faut en profiter!
IL paraît que tous ce qui est bon dans la vie est soit illégal, immoral ou fait grossir! Mais comment y résister si cela est bon justement? Voilà en quoi résume la jeunesse, leur jeunesse, notre jeunesse! A s'amuser et à profiter de chaque instant avant de devoir rentrer dans le quotidien. Le quotidien, chose que Keiji veut échapper, mais comment pourrait il ? C'est pour cela qu'il en profite quitte à blesser des gens, à décevoir certains...il veut vivre, profiter ou est le mal dans tous ça ?
IL regarda de nouveau autour de lui, il ne voyait rien à par le noir, ce noir s'étalant à perte de vue. Sous ses air de bon vivants, de cancre [...] Keiji ressentait une douleur, une douleur que personne ne connaissait, ne voyait, même lui avait du mal à la ressentir. C'était le soir en voyant ce noir que cette douleur apparaît de plus en plus forte à chaque fois. Il en savait les raisons, mais voulait les oublié. Hélas celle ci était indélébile, ne pouvant s'effacer à jamais. Personne ne pouvait savoir ceux qui c'était passer pour que Keiji sente cette profonde blessure. Il se sentait coupable. Il ne l'était pourtant pas, il ne l'aurait pas était aux yeux des autres, mais pour lui il en était un ! Si il avait su, si il avait fait ça peut être que rien ne serait comme cela aujourd'hui, ou du moins ce sentiment de culpabilité. Si il avait parler se ne saurait pas arrivé, mais il était encore jeune à se moment, encore trop naïf....
Ses pensées ne voulait pas quitter sa tête, il se laissa glisser contre le mur, revoyant ses scènes, ses moments. Tous ses muscles étaient contracté, il posa son visage dans ses mains, puis releva la tête, la reposant en suite. Pourquoi ses pensées revenaient elle soudainement à chaque fois ? Le mettant dans un états de stress, de souffrance, d'énervement...etc. Il fouilla avec sa main dans la poche avant droit de sa veste en y ressortant peu de temps après un briquet avec un joint. Cela le calmera, sans pour autant lui faire oublier, mais sa le calmera comme à chaque fois.
Il mit le joint entre ses lèvres, mettant une main pour protéger du vent celui ci lors de l'allumage. Le briquet dans l'autre main, il alluma donc le joint puis une fois allumé il reposa le briquet dans sa poche qu'il devra cacher en rentrant à l'internat. IL tira une première latte qui le détendit aussitôt, puis une deuxième.
Il était là contre le mur, fermant les yeux et tirant sur le joint de temps à autres. Du chemin de fer on pouvait savoir qu'il y avait quelqu'un contre le mur par cette couleur rougeâtre du joint qui se voyait encore plus dans la nuit profonde à chaque fois que celui ci tirait dessus. Il repensa à ses bruits, cela l'énervait de n'avoir vu personne, ou du moins que personne ne lui ai répondu car il était certains que quelqu'un était là, contre se même mur avant lui, lorsqu'il avait parlé.
Il ferma les yeux, voulant pour quelques moments disparaître de cette réalité, de cette école. Il repensa au japon, comme il regrettait ce temps. Japon, pays moderne, excentrique, avec une mentalité différente. Il repense à ses amis qu'il avait quitté si vite, trop vite. Il n'avait eu que peu de nouvelles d'eux. Il se souvenait de ses ami avec lequel il avait monté un groupe avec lui comme bassiste, son meilleur ami au chant, et deux autre copains, l'un à la batterie et l'autre à la guitare. Il se rappela de se morceau, le premier qu'ils avaient fait ensemble. Sans vraiment sans rendre compte il la chantonna. Pourquoi est ce que la vie est si dur? Il n'était qu'un ados insouciant, peut être trop! Est ce à cause de cela que la vie décida de l'envoyer ici, loin de ses repère, de son pays, de ceux qu'il aimait tant? Même si cela faisait 2 ans à présent qu'il était ici, en Amérique, se n'était pas pareil, il sentait un vide au fond de lui qu'il ne laissait paraître. C'était pour cela que quand il le pouvait Keiji sortait, sortait prendre l'air, pour s'évader en solitude.
Il continua de chantonnait cette air qui l'aidait à s'évader, s'évader pour un soir, pour ce soir ! Les yeux fermé, adossé contre un mur, toujours en fumant notre Keiji pensait. Coup de Nostalgie ? u_U...
( Dsl c'est petit mais manque d'idée, et pas vraiment le temps :s )
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