Silence...d'un violon? [libre]

08:00

Il n'y a pas si longtemps que ça, l'hôpital psychiatrique de la ville d'à côté avait dangereusement laissé sortir une jeune demoiselle. Pourquoi dangereuse? Ce n'est pas pour un rien que son père à choisi Pudget pour son "éducation". Une jeune vipère s'était retrouvé dans le monde pourri que ses parents lui avaient infligé dés la naissance. Chose complètement absurde tout de même...non?
Tel l'emballage qui recouvre la surprise d'un enfant, Yûka détenait une carapace qui l'éloigne de ce qu'on appelle communément: le monde. Un monde noir et froid qui vous couvre sous ce soleil qui devait être l'astre qui illumine vos journées les plus ternes...Un monde où Yûka s'était trouvée une alliée: la solitude.

Solitude d'un jour...? Non, sa solitude était un perpétuel recommencement. Des centaines de prétentieuses, eux, voyaient leur famille ou leurs copains, elle non..Elle ne voyait que son amie: la solitude. Mais...elle la cherchait...Elle recherchait cette solitude qui la cache face à ce monde noir qui l'effrayait à présent. Elle se revoit encore ...dans sa petit chambre digne d'une cellule...attachée à un lit comme une patiente prête pour l'axile..bourrée de calmant qui agissaient inversement.

Cela avait été horrible pour elle! Ils pensaient la calmer en agissant ainsi? Au contraire...cela ne faisait qu'accroître son envie de se venger...De venger ce qu'ils lui avaient fait. Mais...qui c'était "Ils"? Une simple généralité grotesque d'individu qui lui avait montré à quel point ce monde était pourri...Un monde où tout lui semble familier...Avec ces enfants qui montrent leur bonheur...à leurs parents.

Parents? Pourquoi ce mot efface ses sourires, déjà si rares? Pourquoi ce mot qui lui semblait si tendre l'énervait? Pourquoi détestait tout simplement ce mot?
La rage contre ce mot n'était pas venue sans raison apparente...Rien ne vient sans raison..Et son histoire l'a prouvé. Le regard rempli d'un poison ne la quittait pas, quand elle repensait à ces parents. L'un était une ordure toujours vivant et l'autre...mort par ses mains. Drôle de mélange dans un couple, non? Un couple qu'elle déteste et qu'à présent...détestera jusqu'à la fin de sa vie.

Autre pourriture que cette terre a connue..est bien sa soeur aînée. C'est à cause d'elle qu'à présent, elle est mauvaise...Enfin, à cause d'elle c'est un peu fort comme raison...Mais, Yûka le voyait ainsi. Elle voyait ce que sa soeur voulait...Mais, elle l'a vu bien trop tard. Trop tard...qu'à présent, elle regrette toutes ses années, ces années d'emprisonnement dans cette chambre.

Mais, à présent? Qu'est ce qu'elle pensait de tout ça? Vous osez vous posez la question? Laisser moi rire de votre stupidité...
Yûka n'est pas du genre a montrer ses sentiments , surtout pas après ça. Elle détestait tout ce qui pouvait rendre heureux...Mais, elle les a connu pourtant ces choses...?Cette jeune femme n'avait pas été ainsi au départ...Oui, elle avait bien changé à l'âge de 14 ans, au cours de cette nuit pluvieuse...Une vipère avait vu le jour pendant cette fuite, contre sa mère...

Et maintenant, ...maintenant,tout ce qui était en rapport avec la joie la mettait en rage...une rage qu'elle ne contrôlait que par ses dons. Des dons qui lui avaient fait perdre son train train quotidien et cette joie de vivre à présent...effacée.

Son enfance...Qu'est ce qu'elle avait aimé cette période de sa vie? Oh combien aimerait-elle revivre un moment de la sorte. Un instant magique..oubliant la tournure que ce monde inflige aux pauvres gens. Elle n'oubliera pas ces mots...ses mots...Les mots que cet être lui avait dit cette nuit là. Des mots qui brisèrent son petit coeur d'enfant pour une durée indéterminée.

Mais à présent, elle était quelqu'un d'autre. Quelqu'un de froid et de mystérieux. Quelqu'un qui s'amuse avec votre esprit jusqu'à que vous en devenez fou! Etait-ce vraiment une personne dans le fond? Était-elle devenue si incompréhensible? Peut-être...Qui sait, elle ne connaît pas tout les recoins de son esprit devenu noir...Et peut vous surprendre à tout moment...

Ce fut par une journée légèrement froide que Yûka arriva devant l'immeuble. Ce lycée qui lui pourrit déjà la vie..Tsss qu'est ce qu'elle n'était pas obligée de faire? Un soupire s'échappa de ses lèvres d'un rose effrayant....similaire à la couleur du sang.

Cette belle vipère s'était vêtue comme à son habitude. Une simple blouse blanche aux dessins noirs mettait en valeur sa poitrine. Ses jambes fines s'allongeaient avec grâce sous une jupe noire légèrement courte. Des bottes noires de style militaire l'aidaient à marcher avec assurance. Pour seul pendentif, des boucles d'oreilles aux dessins étranges dessinaient son visage d'un fin gracieux. Sa tenue était simple mais agréable a porter. Et puis, elle n'allait pas s'énerver dés le matin pour une simple tenue, non?

Contrairement au nouveau habituel des lycées, Yûka se dirigea vers la cour et non vers l'immeuble afin de voir à quoi cela pouvait ressembler. Casse pied qu'elle était...On lui a toujours dit et pourtant, elle s'en foutait bien.

A première vue, elle trouvait la cours accueillante mais sans plus. Elle n'allait pas commencer a aimer l'endroit tout de même, non?En tout cas, elle voulait se reposer après cette nuit fort...agitée. Oui agitée, mais c'était due à ses rêves..ou plutôt ses cauchemars qui ne faisaient que l'effrayer à chaque fois.
D'un geste lent, elle marcha dans la cours afin de trouver un endroit calme. N'ayant même pas ses valises avec elle, elle chercha...chercha pour trouver le coin où elle se sentirait bien.

Et se fut après 10 minutes, qu'elle le trouva...Enfin. Un petit coin de verdure entre deux arbres était à sa disposition. Un sourire satisfait se dessina sur sa gueule d'ange...Sourire parfois effrayant pour les gens.

Contrairement à une adolescente "normale", Yûka s'était bien décidée à jouer ici. Jouer de son violon qu'elle avait su prendre dans la voiture qui amènera ses valises un peu plus tard. Un simple violon noir électrique, qui fonctionnait sur batterie ou était à la fois un violon classique, la déguisait...Seul ami surtout, il l'était...

D'un pas déterminé, elle marcha vers l'endroit qui avait su la faire sourire. Délicatement, elle s'assit contre l'arbre. C'était..agréable d'être loin de la vie..loin des gens qui vous montraient leur joie...
Elle était bien là...Froide mais sereine. Il n'y avait personne qui pourrait l'énerver à cet instant précis...du moins, elle l'espérait. Bizarrement, elle prit son violon et commença à jouer...

[ la chanson jouée ]

C'est les yeux fermés qu'elle laissa échapper les premières notes d'une chanson non pas réellement douce...mais bien rythmée, tel le battement de son coeur brisé. Elle s'en foutait royalement de ce qu'on pouvait penser de son don pour la musique...Elle ne jouait que pour elle, que pour sa personne. Malgré son don...malgré sa technique...Malgré cette chanson remplie d'étoiles qui viennent de son propre ciel, elle était bien et savait que malgré tout...il y aura une chose qui viendra la faire redescendre sur terre.

C'est dans cette cour, que Yûka joua pour la première fois ce jour là...Mais, elle ne se doutait de ce que cette journée allait lui apporter.

Tenue
Blouse
jupe
Boots
Boucles d'oreille

Une nuit, sombre, et agitée, bercée par les gémissements d’une demoiselle. Une jeune fille, une chevelure rousse, des draps blancs … Des taches rouges. Comme une traînée... Dans son sommeil agité, la demoiselle avait porté son poignée à ses lèvres couleurs pèches, si douces, et y avaient plantées ses dents dedans … Un cri étouffé. Etait-ce pour cette raison ? Elle s’infligeait cette morsure jusqu’au sang, pour étouffer son cri, ou le fessait-elle inconsciemment ?
Une mère, inquiète, et affolé, venait à pas précipités, vers son enfant, enfant unique. Un père, las, ennuyé par les réactions de sa fille, suivait lentement sa femme. Femme qui, en entrant dans la chambre de son « bébé » étouffa un cri, en voyant ces quelques tâches de sang. Peu pour Mélanie, bien assez pour Kathlyne… Le père eut un frisson. Son ultime et lourd secret allait-il être révéler à sa femme ? Pourvu que non, espérait-il … Mais l’adolescente, ouvrit les yeux après s’être calmé. Un léger sourire sur ses lèvres en voyant sa mère … Un cri d’horreur en voyant son père … Ce que cela pouvait être bon l’amour paternel, surtout quand celle-ci était épicé à divers endroits …
Une personne atteinte de troubles de personnalités multiples, disait le psychologue, est une personne qui à son jeune age, dans sa tendre enfance, a était abusé sexuellement … Mais cette fillette, était toujours là, près de ses parents pendant les vacances. L’un des deux parents étaient toujours avec elle … Sauf … A l’école … Sauf à l’hôpital … Mais elle était entouré. La mère n’y comprenait rien, le psychologue septique, et le père, lui, jouait la comédie. Vilain père.

Une demoiselle que l’on traite de folle dans son collège, est une personne qui est exclu, et, par ce comportement, s’exclu, ensuite elle-même … Jolie solitude, solitude, qui à tué la jolie fillette, petite demoiselle riant, dansant, jouant, des doigts dansant sur ses nouveau jouets, mais qui … Un malheureux jour, hallucine. Hallucination adorable, ou horrible ? Kathlyne apprivoise ses hallucinations ; la solitude devient sa meilleure amie, son meilleur atout. On est servit, le mieux, que par soi-même.

Bise sur la joue, une bise humide. L’adolescente, lève les yeux vers sa mère. Celle-ci pleure, Kathlyne ne dit rien. Une voix dans sa tête, dis que sa mère est conne, elle ne va qu’au lycée, elle rentrera que pendant les vacances … Bien assez dit une autre voix … Kathlyne, ce jour la, ne souligne pas ce fait … Cette deuxième … Elle lui ai totalement inconnu. La première c’est Mélanie, sa personnalité forte, méchante, cruelle à un point inimaginable, moqueuse … Qui a toujours envie de se venger de quelque chose …

Kathlyne était habillée d’une jupe courte rouge, avec de longues chaussettes à motif écossais, des converses noires, et un haut blanc style taché de taches d’encres noires un peu partout plus ou moins grosse. Sa coiffure, est une chignon qui fessait partir des mèches dans tout les sens, donc on voyait pas vraiment que c’était un chignon. Ses ongles étaient vernis de noir avec un trait gris métallique (avec petites paillettes) au milieu. Et son sac à dos noir, sur une épaule … La demoiselle, entrait dans son nouveau bahut. Voilà, sa y était. Elle était loin de ses parents, une mère surprotectrice qui l’étouffait, et un père qu’elle n’aimait pas, un père qu’elle préférait avoir loin des yeux et loin du cœur.

La cour était presque vide, la plupart des lycéens étaient soient allez savoir qu’elle était sa chambre, et posé ses affaires, ou visité les locaux. Seule, elle traversa la cour, et son regard se posa sur un endroit un peu à l’écart, de l’herbe … Elle y marchait en ligne droite … Et elle entendit une mélodie ...
La seconde voix poussa un soupir de plaisir, elle trouvait cela jolie. Kathlyne fronça les sourcils, en ralentissant sa course, puis elle haussa les épaules, et murmura d’une voix douce …

« C’est beau … »

Des pas lents, une mélodie très belle, elle s’avança … Elle s’arrêta, quand dans son champs de vision, entra la personne qui jouait. Elle posa son regard sur elle et écouta. Kathlyne écoutait … Les lèvres fermées, et le regard fixe, bien que vide, elle rêvait … Elle était loin … Emportée dans des danses sensuelles … Un rêve, dans sa tête, une Mélanie qui râlait, mais Kathlyne écoutait toujours … Une voix, toujours la même dit à Mélanie de ce la fermé. Qu’ilé tait-elle ?
La note finale, cette note grave, fit revenir Kathlyne à l’instant présent. Elle ne s’avança pas, mais d’une voix suave, d’une voix assez forte pour que la violoniste l’entende, bien que cella donnait l’impression que ce n’était qu’un murmure …

« C’est … Beau … C’est toi, qui l’a … composé ? »

Tenue:
Jupe (de dos) Rouge, imaginons.

Collants

La normalité, grand mystère pour une jeune femme inconnue de tous. Qu'est ce que c'était la normalité, à vrai dire? Hum...? Peut-être une simple généralité où tout les êtres humains un tant soit peu conscient de leurs actes sont mis dans un même sac. Peut-être! Mais...alors?!
Cette ville? Qu'est ce qu'elle foutait sur la carte du monde? Elle ne devrait pas être rayée de la planète bleue? On pense que ces gens, qui sont différents des autres, sont réunis ici...dans cette petite ville bien étrange, différente de la sienne. Et...ça ne serait pas totalement faux, non plus.

Dur solitude, mais longue...voilà ce qui l'attendait pour les prochains jours mais surtout pour les années qui vont suivre. Un perpetuel recommencement...Une solitude habituel, voir même demandée chez certain ne pouvait faire que du bien. Dés la vue de cet immeuble, Yûka savait qu'elle allait avoir des coups durs, c'était certain! Une école où des cinglés y sont logés ne pouvait qu'accroître son inquiétude et son mal aise. Elle venait de faire une grosse erreur...une erreur qu'elle ne pourra plus éffacer.

Si seulement, cette nuit ne pouvait être qu'un songe, un songe qu'elle tenterait d'éliminer, d'oublier.. Pourtant, elle avait toujours aimé ses parents, toujours..Mais non, plus maintenant! Rêve devenu cauchemar en une simple heure...Destin? Parlerons nous de destin dans ce cas là? Alors, si c'était le cas...Le destin s'acharnait sur elle et sur d'autres personnes innoncentes venues dans ce lycée pour dégénéré.

Mais ...tout ça n'avait d'importance, pour le moment. A quoi bon pleurer, s'inquiéter pour ses jours prochains?! Cela ne valait pas la peine de se mettre dans des états pas croyables. Yûka Chikira était bel et bien dans ce lycée à présent...Et peut importe ce qu'elle fait et fera, rien en elle ne changera. Sa nouvelle image si effrayante pour certain était imprégnée en elle telle un vaccin qui agit inversement.

Bonne ou mauvaise chose? Hummm peut importe votre avis! Elle, elle vivait de cette manière si sombre qu'elle avait horriblement peur au cours des nuits glaciales. Même elle, elle pouvait avoir peur de certaine chose...Comme elle peut avoir peur de vous et de vos manières, sans pour cela vous le montrer directement. Chose désagréable, elle cachait tout et pourtant, on pouvait tout voir dans son regard empoisonné...voir mort à certain moment.

C'est donc dans la musique et tout ces arts qui embélissent, qu'elle trouva sa place. Musicienne dans l'âme, elle pouvait contrôler ses sentiments grace à sa musique....grâce à ses chansons qu'elle composait ou qu'elle interprétait avec facilité. Certain était jaloux, mais elle s'en foutait royalement. Différente ou pas, elle avait le droit de vivre comme elle le voulait..mais certain ne l'ont pas vraiment compris....s'emballent à le montrer.

Même si elle semblait sereine quand elle jouait de son violon, la belle vipère tremblait légèrement...Toute sa tristesse semblait s'envoler mais, ce n'était pas vrai. Sa solitude...Tout ce qu'elle ressentait était perçu dans les notes qui volèrent vers le ciel d'un gris habituel. C'était la seule chose qui la comprenait..la musique et pour rien au monde, elle l'abandonnera.

Même quand sa chanson prit fin, elle avait du mal à sortir de sa rêverie..C'était magique comme sensation. Être si proche du mal mais si loin..en même temps! Même quand un silence reprit forme, les notes de musiques retentissaient dans son esprit...C'était horriblement agréable de se sentir dans sa petite bulle à sois.

Cependant, la jeune vipère sursauta quand elle vit une fille pas très loin d'elle. Non pas qu'elle était...Effrayante, mais Yûka ne faisait confiance en personne, encore moins aux gens qui sont dans ce lycée. Elle n'avait l'habitude de voir des inconnus, enfin..elle en voyait mais c'était surtout ceux de l'hôpital. Mais là, elle se méfiait. Qui c'était? Que voulait-elle? La jeune vipère se calla contre l'arbre, en gardant son violon près d'elle. C'est en fermant les yeux qu'elle l'écouta.

« C’est … Beau … C’est toi, qui l’a … composé ? »

Yûka se calma...Elle venait de lui parler, comme d'autre ne faisait jamais. Ouvrant les yeux, elle fit un signe de tête positif à la jeune fille. Non elle n'était pas vraiment éffrayée, juste..méfiante de cette jeune demoiselle. Hésitante, la jeune vipère osa lui répondre.

- Oui...c'est moi qui...l'ai composé...Dit-elle

Elle n'osait rien dire de plus, rien. A vrai dire, Yûka ne recherchait pas les conversations mais...cela dépendait réellement des personnes avec qui elle ose ouvrir sa petite bouche empoisonnée pour parler. Mais elle espérait que pour l'instant, il n'y aurait aucun problème..quoi qu'elle se doutait bien de la difficulter avec laquelle elle vivra ses années ici. Timidement, elle serra son violon en penchant la tête sur le côté. Cette fille était venue de nulle part...et cette façon de parler..la faisait douter. Mais pourquoi? Elle n'en sait rien...Juste que pour l'instant, elle n'osait rien dire ni rien faire de plus.

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