Par une nuit d'orage [Pv Bioubiouteuse]

[ Musique ici ]

La nuit commençait à peine à tomber que déjà la majorité des élèves étaient rentrés à l’internat … 23h ? Déjà … Pourquoi fallait il rentrer aussi tôt ? Avaient ils peur qu’il arrive quelque chose aux pauvres élèves ? Ce n’avait pas l’air d’être la majeure préoccupation de la directrice qui préférait s’occuper des résultats baissant beaucoup trop depuis ses derniers mois, Pudget commençait à flancher, et sa directrice aussi. Elle avait cherchée à remettre les élèves dans le droit chemin, si bien que la situation avait empirée de plus, les élèves étaient quasiment tous remontés contre elle maintenant … Elle avait jouée … Elle avait perdue.

23h17 Hailey était censée être rentrée depuis 17 minutes donc, mais cette nuit, elle ne rentrerait pas tout simplement. Se faire encore enfermée dans l’infirmerie pour lui faire comprendre la « gravité » de ses gestes ne changerait rien. La directrice ne savait plus quoi faire d’elle, elle lui avait avouée maintes et maintes fois. […] La nuit noire avait maintenant fait son apparition, seul les lampadaires et autres sources de lumière, donnait un peu de chaleur dans ce lieu froid, cette prison qu’était Pudget.

Marchant dans les sentiers noirs et mystérieux, Hailey écoutait paisiblement sa musique … Une main dans la poche de son manteau, l’autre tenant une cigarette. Son visage, caché par ses cheveux et sa capuche, la jeune femme essayait de ne pas s’arrêter, toujours marcher droit, aller au but. La main dans sa poche tâtonnant un sachet contenant des capsules d’ecstasy cette drogue dérivée de l’amphétamine était beaucoup appréciée par la jeune femme pour ses effets relaxants et stimulants …

Sifflotant pour combler son manque sûrement, la jeune femme tira de nouveau sur sa cigarette pour recrachée une fumée bleuâtre et dense. N’ayant en tête qu’une seule chose : Arriver au bout de ce sentier qui semblait si interminable … Seul la lune éclairait cet endroit si noir … Si envoûtant, ne laissant pas le temps de réfléchir … Le temps semblait se figer dans les sentiers, un peu de vent donnait renforçait ce côté sombre et apeurant, le bruit du vent soufflant dans les feuilles … L’orage grondait maintenant. Quelques gouttes d’eau tombaient par ici … Par là. Ce qui ne mettait pas Hailey en alerte pour le moins du monde. Heureusement que la capuche existait.

Levant la tête vers le ciel qui crachait toute sa colère, la jeune femme soupira à l’idée de ne pas pouvoir trouver un endroit à l’abri pour avaler son cachet tranquille. De plus, les éclairs se faisaient de plus en plus nombreux eux aussi. Se trouver dans une forêt par un temps d’orage n’était pas le meilleur remède c’était certain. Augmentant le son de son mp3 elle commença à accélérer le rythme tout en regardant à droite puis à gauche histoire de trouver un abri « convenable »

[…]

23h30, l’orage bat son plein, l’eau ruisselle de plus en plus formant une coulée boueuse le long du sentier où Hailey marchait quelques minutes plus tôt. Cette coulée boueuse défilant sous les yeux aux pupilles dilatées de la jeune femme s’enfonçait vers le fond du sentiers … Qui était plongé dans le noir complet tout comme le reste de cette forêt et de ses sentiers, la lune, cachée sous de gros nuages noirs ne semblait pas être d’humeur à pointer le bout de son nez. Hailey, qui avait changé de chemin se retrouvait maintenant dans l’herbe trempée, sous les arbres … Les sentiers étant inondés, pas le choix, il fallait changer de chemin. Les effets de la drogue commençaient à se faire sentir … La jeune femme elle, avait combler son manque encore une fois.

23h40, la droguée trouva enfin refuge près d’un mur à moitié écroulé, dans lequel une alcôve avait été créer pour accueillir une statue dans le temps sûrement … Maintenant celle-ci était vide, et cela était un excellent abri de plus assez grand pour y contenir au moins trois personnes … Hailey s’était donc adossée à cette fameuse alcôve, fermant les yeux et écoutant paisiblement sa musique sous un orage … La situation parfaite aux yeux de beaucoup de solitaires.

La Bioubiouteuse trouva enfin refuge près d’un mur à moitié écroulé, dans lequel une alcôve avait été créer pour accueillir une statue dans le temps sûrement … Maintenant celle-ci était vide, et cela était un excellent abri de plus assez grand pour y contenir au moins trois personnes … Kathlyne s’était donc adossée à cette fameuse alcôve, fermant les yeux .... Ecoutant le martèlement de la pluie contre le sol. C’était si apaisant !

23h35. Voilà déjà plus d’une demi-heure qu’elle devrait être dans son lit.

Si tes hallucinations reprennent va en aprler au médecin, ainsi qu'au psychologue. Signé Maman, et Papa.
Je ne suis pas malade ! Et sa vuet dire quoi HAL-LU-CI-NA-TIONS ? Hein ? Quelqu'un peu me le dire ? Nooooon !

Cette musique, qu’elle pensait venir d’une hallucination continuait, elle aimait. Mais quand elle ouvrit les yeux, pour s’essuyer le visage dégoulinant d’eau, elle entendait toujours cette musique. Elle se leva, dégoulinant d’eau. Elle allait si bien dans cette robe blanche, même mouillée. Le chapeau assortie blanc ( via l’image ) elle ne l’avait pas pris avec elle. Non. Ses cheveux « roux » lui collaient la peau, son visage. Le maquillage noir qu’elle avait auparavant, dégoulinait de ses yeux, sur ses joues. Le noir à lèvres qu’elle avait mis, subissait le même sors. Donnant un air macabre à son visage. Une poupée de porcelaine version macabre. Un couteau avec du sang dans la main, et cela ferrait un peu glauque. Non, elle ne tenait rien à sa main, rien dans ce genre. Elle tenait une chaîne, et un pendentif en or, au bout.

Elle marcha un peu, et elle vit quelqu’un. Cette musique, elle comprit, ne venait pas d’elle, de sa tête, mais de cette jeune femme.
Sauvé ? Non. Perdue. Elle avait suivit le sentier, mais ayant une peur bleu des orages, elle avait commencé à courir, se réfugier ici, elle n’avait pas eu le courage de faire chemin inverse.

« Hallucinations, Hallucinations, Qué sa veut dire sa ? »

Sa voix, avait était rauque, collant avec la chanson. Mais Hailey devait bien la connaître du bout des doigts cette chanson, alors elle pourrait comprendre que quelqu’un était avec elle. Sauf si sa drogue avait trop endormie son organisme.

Ses jambes étaient flageolantes. Elle sentait, qu’elles allaient se dérober sous elle. Et ce fut le cas. Sans le savoir vraiment, elle était, elle en manque de drogue. Elle en prenait sans savoir que c’était sa la drogue, chose que ses parents lui avaient dis de ne pas prendre. Elle en avait pris, et repris, et elle n’en avait pas là sur elle.

Par terre, les jambes en M, elle avait la tête qui tournait, se sentant faible. Foutu drogue.

[ Gomen c’est court, une autre réponse m’attends, je me rattraperai ]