• Nom : Kasama
• Prénom : Tenshi
• Age : 25
• Origines : japonaise
• Frères - Soeurs : [ ] Oui [ ] Non [x]plus maintenant
• Description physique : Parlons pour commencer de l’aspect général, ce qui fait un Homme dans notre société, car tout est basé sur votre tenue qui indique votre « catégorie » sociale. Le jeune homme est assez mince, voir même maigre quand rien ne va plus, quand il a ses moments de déprimes. Il n’est pas très grand, 1 mètre 62 seulement, mais sa taille ne l’a jamais complexé plus que ça. Il avait autre chose à penser. Il a les cheveux teints en blond, il change parfois de couleur ou de coiffure. Un autre que lui aurait changé de coiffure entre la journée et le soir. Mais lui ne changeaient rien à ses cheveux, changeant tous le reste. Quand il commence son boulot au club, il se souligne les yeux de noirs, se changent pour un costume noir hors de prix ou pour une tenue évoquant plutôt la luxure, souvent en latex ou autre matière de ce style. Ses ongles vernis de noirs eux aussi restaient parfois en journée. Personne ne lui avait jamais fait la remarque. A la Pudget School, il est habillé décontracté, un costume gris ouvert, une cravate à motifs originaux nouée négligemment ou bien un jean et un grand T-shirt. Tout dépend de son humeur. De son programme.
Quoiqu’il en soit, il trouve toujours LE détail, l’objet, l’accessoire qui complétera parfaitement sa tenue, rendant l’image des gens de lui comme bonne et classe. Tout simplement indescriptible. On peut rajouter qu’il a quelques trous dans les oreilles, qu’il bouche avec des bijoux discrets ou au contraire voyants et provocants. Encore une fois, tout dépend de l’heure et du lieu où il se trouve.
• Description du comportement : Bien qu’il ne le montre pas, Tenshi Kasama est quelqu’un de très fragile. Il le cache par deux personnalités très différentes. Pour son travail de psychiatre, il met le masque que les gens veulent voir. Le masque de l’homme parfait. De l’homme dont devraient être peuplées les rues (uéé, des Ruki partout :pppp). Dans la journée, il est donc l’homme parfait. Il est doux avec les gens, il se déplace avec une démarche pleine de confiance. Un sourire juste comme il faut lui orne les lèvres, ni trop grand, ni trop petit. Juste de quoi réconforter les gens qui passent.
La nuit, c’est un tout autre masque qu’il revêtit. Pour son autre travail. Il est quasiment insomniaque. Cela lui arrive de dormir, mais il peut sans problème s’en passer. La nuit, il sort de la Pudget school pour se diriger vers les quartiers mal famés de la ville pour se rendre dans son bureau de patron de club. Là il devient quelqu’un de différent. Quelqu’un de très puissant et très recherché. Tout le monde veut avoir l’honneur de le voir. Chaque employé veut avoir l’honneur de partager sa nuit. Masque de luxure, d’homme d’affaire redoutable, de dealer.
Le jour et la nuit…
• Histoire : 4 Février 1982. Un rayon de soleil étend une longue traînée lumineuse diagonale entre le ciel et la Terre recouverte de bitume, perçant difficilement à travers les nuages bas menaçant à nouveau les tours serrées de Tokyo de répandre une douche glacée de leurs poches grises, noircissant un peu plus à chaque instant. Le rai pointa son nez dans la direction d’une fenêtre d’une clinique privée, comme s’il était venu juste pour accueillir ce petit être rosé, gesticulant et criant aux personnes présentes que désormais il faudrait prendre soin de lui.
Bienvenue dans un monde sans pitié, Tenshi Kasama.
Ce petit bébé pleurant devint au fil des années un gentil petit garçon, serviable, amical. Il fut élevé comme « tout le monde », dans l’amour de ses parents et de sa grande sœur, Emiko. Celle-ci était âgée de quelques années de plus que lui. Les saisons se suivaient, les sourires restaient, le printemps et ses pique-nique {j’aimerai savoir d’où vient ce nom XD} sous les cerisiers en fleurs, l’été et les vacances à la mer, l’automne et ses dernières promenades dans les parcs, l’hiver et le noël autour du grand sapin qui avait été décoré par les enfants. {Ok, je sais, ça fait plutôt famille occidentale, mais bon ><}
Je n’ai pas envie de m’étaler sur ces longues quatorze premières années, comme vous le savez, ou comme vous allez l’apprendre, je déteste écrire des trucs sympathiques où tout le monde danse heureux autour d’un feu de camp. C’est pourquoi je ne vous donnerai pas les détails guimauves de sa vie. (Et puis tant pis si ça me fait perdre des lignes).
Arriva donc l’année de ses quatorze ans. Année terrible. –L’acné ? Pire ! –Les poils ? RAAH, ferme la et laisse moi parler ! (Oui, je suis schizophrène aussi ^^). Un soir, tout le monde était en train de dormir, sauf Ruki qui restait éveillé, attendant son père pour lui souhaiter bonne nuit après sa longue journée de travail. Il entendit la porte et sauta hors de son lit, entrouvrant la porte de sa chambre, qui se trouvait entre la chambre de sa sœur et celle de ses parents. Mais son père, au lieu de passer devant sa porte pour rejoindre son lit, s’arrêta devant celle de sa sœur et pénétra dans la pièce. Tenshi fronça les sourcils. Ce n’était pas dans ses habitudes de passer dans leurs chambres pour les embrasser. Il se glissa silencieusement vers eux et vit un spectacle qui lui donna envie de vomir. Son père était allongé entre les jambes de sa sœur nue, le pantalon baissé, sa sœur pleurant mais ne disant rien. Il savait qu’il devait partir, qu’on ne devait pas le trouver là, mais pourtant, il ne bougeait pas. Il était paralysé. Son père violait sa sœur. Son père violait sa sœur. Son père, son héros, son modèle, l’homme à qui il devait respect, l’homme qui prenait soin de lui. Comment cela est-ce possible ?
Mais voilà que l’homme avait fini sa sale besogne, laissant sa fille un peu plus brisée et malheureuse derrière lui, mais découvrant sur le palier un Tenshi transit de peur. Il fit une grimace avant de sourire à son fils et de le raccompagner dans sa chambre en lui parlant doucement, le prenant par l’épaule. Ils s’assirent tous deux sur son lit et l’homme aux cheveux grisonnants lui dit que c’était normal ce qu’il avait vu, qu’un père doit s’occuper de sa fille.
-Arrête papa, ne te fatigues pas, on sait très bien tous les deux que ce sont des mensonges.
Une baffe magistrale vint se coller sur sa joue. Suivit d’une autre. Et encore une autre. Son père lui jura que s’il disait un mot, un seul mot, il le regretterait amèrement. Puis il s’en alla retrouver le lit conjugal où l’attendait son épouse endormit et innocente.
Emiko se glissa à son tour dans la chambre de son petit frère, qui pleurait la tête enfouit sous son oreiller. Elle s’assit près de lui et lui caressa le dos. Elle lui chuchote de ne rien dire, que ce n’était pas si horrible que ça. Tenshi se retourna et la regarda dans les yeux. Ils se sourirent tristement et se serrèrent l’un contre l’autre, comme autrefois. Mais ce n’était plus autrefois. Ils étaient plus vieux maintenant. Les caresses fraternelles devinrent de plus en plus entreprenantes. Les larmes se mélangeaient, les doigts se croisaient, les lèvres s’allaient, les deux corps n’en firent plus qu’un. Et oui, l’adolescent perdit sa virginité en couchant avec sa sœur {c’est gai tout cela >< dire que j’aurai pu faire un magnifique jeu de mots si c’était un frère qu’il avait >< dégoûtée. Enfin bref}
Les mois passèrent. Emiko se faisait violer sans qu’il ne puisse rien y faire, seulement la réconforter après, leurs enlacements allant de temps en temps plus loin que la relation frère/sœur. Un soir, Tenshi rentrait du lycée, quand il se fit interpeller. C’était Kasumi, une fille de la classe de sa sœur. Elle avait l’air affolé et le traîna jusqu’à une ruelle. Il y avait là un petit groupe d’élèves tassés. Il se fraya un chemin et s’écroula au sol en voyant le comment du pourquoi. Il y avait le corps inanimé d’Emiko sur le sol, les poignets entaillés, deux enveloppes ensanglantées posées sur elle. Une lui était destiné, l’autre pour leurs parents.
Il rampa vers elle et la serra dans ses bras, la berçant doucement en lui caressant le visage. Il pleurait. Toutes ses larmes étaient destinées à cette fille extraordinaire qui n’avait rien demandé et que la vie avait fait souffrir. A cette fille qui avait été à la fois sa sœur, sa protectrice, sa meilleure amie, sa confidente et sa maîtresse. Et maintenant, il avait perdu tout ça. Au loin, les sirènes de l’ambulance sonnent, mais il est déjà trop tard pour elle.
Il refusait de la lâcher. On dut le tirer avec force, détacher ses doigts un à un et l’emmener un peu plus loin pour qu’il se calme. L’enterrement se déroula sous la pluie. Au moment où tout le monde était partit, quand il ne restait plus que le père, la mère et le frère, la pluie avait cessée. Les nuages gris s’écartèrent légèrement pour laisser un pâle rayon de soleil illuminer le cimetière. Exactement comme le jour de sa naissance.
Il s’enferma dans sa chambre après la cérémonie, ne voulant pas voir les sourires de pitié sonnant affreusement des voisins, des amis et de la famille. Il s’empara alors de l’enveloppe tachée de rouges et en sortit une lettre soigneusement écrite de la main de sa sœur.
Tenshi,
Pardonne moi.
Tout le monde souffre. Il y a juste des gens qui arrivent à mieux le cacher avec un pseudo bonheur. Mais en fin de compte, nous sommes tous seuls. Désolée, mais moi je ne peux pas. Je ne peux plus vivre ainsi. C’est trop dur de faire semblant. Ca fait trop longtemps que je joue la comédie, mais aujourd’hui le rideau tombe sur la scène, l’actrice à tirer sa révérence.
Je suis désolée de ne pas avoir été assez forte pour rester avec toi petit frère. J’aurai aimé qu’on rassemble de l’argent et qu’on s’enfuie loin, loin de tous ça. Mais je ne pourrai pas supporter un coup de plus. J’en peux plus de pleurer, de saigner, de vomir.
Pardonne moi, je t’en supplie.
N’oublie jamais ta sœur.
N’oublie jamais que je t’aime.
N’oublie jamais que je t’aimais.
Adieu
Emiko.
Et il pleura. Ses larmes amères et douloureuses dégoulinaient sur la feuille déjà tachée d’encre et de sang. Il lisait et relisait sans cesse cette lettre se poignardant un peu plus à chaque mot son cœur. Soudain, sa mère entra et il cacha précipitamment la lettre. Elle s’approcha de lui l’air triste et le serra dans ses bras. Elle le berça doucement en lui caressant les cheveux, comme quand il était petit, en lui répétant que tout irait bien.
Pourtant, quelques mois plus tard, il entendit la porte de sa chambre grincer. Il cacha la lettre sous son matelas. Il ne cessait de la lire depuis que sa sœur l’avait laissé. Combien de fois n’avait-il pensé la rejoindre ? Un souffle rauque s’approcha de lui. C’était son père. Il déglutit avec peine. A cette heure-ci, ce n’était pas pour prendre le thé.
-Puisque ta sœur n’est plus là, c’est toi qui vas la remplacer.
Il plaqua son fils sur le lit et sans aucunes douceurs commençaient à assouvir ses besoins bestiaux. Il se frottait à lui, lui ôtant ses vêtements rapidement. Avant LA douleur. C’est horrible, cette impression de déchirement, ce mal en vous qui vous dévore. Et tous les soirs ce fut la même chose… Tous les soirs le même manège. La même souffrance. Jusqu’au jour où un accident se passa. Ce passage de sa vie, il ne l’a jamais raconté. A personne.
Sa mère l’a chassé. Il part donc, lettre de sa sœur en poche, et partit étudier la psychologie. Pour aider les jeunes. Pour que personnes ne revivent ce qui leur est arrivé. Pour aider les victimes. Pour s’aider lui-même.
• Relation Particulière avec un personnage : pas encore, mais ça va pas tarder ^^
• Autres : Attention à vous beaux gosses (et belles gosses, parce que la blonde décolorée m'a obligé à le faire bi ><), le malE est là ^^
• Avatar : Ruuukiiiii [The GazettE]
• Vous •
• Prénom : Gaëlle
• Age : On ne demande pas ça à une jeune fille, malpoli !
• Comment trouvez vous le forum : hoorrrible ^^
• Ou l'avez vous connu : avec mAdame
• Niveau de RPG : 369 (:p) euuh, jsais pas. ça dépend de mon humeur
• Code : [****]
• Autres : vas te faire foutre avec tes questions
je taymes mAdame <33333333333333333693333333333