*+ Dylan Ashes +* [Finished]

• Nom : Ashes
• Prénom : Dylan
• Age : 17 ans
• Origines : Anglaises
• Frères - Soeurs : [ ] Oui [ X ] Non

• Description physique :
Comment décrire un jeune homme tel que Dylan. Le dos vouté, les yeux vides, ce jeune garçon s'efforce de ne pas montrer son corps. Pourtant, ce dernier est plus que beau. Des longues et fines courbes androgynes, des jambes que n'importe quelle femme envierait et un visage magnifiquement mélancolique. Les cheveux corbeaux du jeune homme s'etendant presque lamentablement sur son visage pour renfermer de nostalgiques yeux noirs. Des yeux aussi noirs que l'encre, aussi sales que de nombreux péchés que Dylan s'empresse chaque matin d'orner un peu plus de son crayon Khôl. Ces yeux tristes, mornes sont rarement illuminés, la rare chose qui y arrive est l'art ou lorsque la folie envahit le jeune homme. La taille du jeune garçon a toujours été un problème pour lui. En effet, ni grand, ni petit, il n'a jamais su où se placer, Peut être est ce une des raisons de son dos vouté, l'envie d'appartenir a la gente féminine est peut être trop forte pour lui. Son visage féminin lui a d'ailleurs valu de nombreuses moqueries dans le passé. Pas que Dylan n'en soit pas fier, au contraire, c'est ce qu'il aime le plus chez lui. Incompréhensible, me direz vous, lorsque l'on voit cette grande mèche recouvrant la moitié de son visage mais tout ce que veux ce jeune homme, c'est garder ce précieux trésor pour lui et pour lui seul. La plupart du temps, sont visage est orné de larges cernes noires, Dylan passant la plupart de ses nuits dehors, a chercher de quoi se détendre, de quoi se calmer. Un percing orne d'ailleurs sa lèvre inférieure, donnant plus qu'envie d'aller pêcher ce fruit tentant.
Dylan a recourt a l'automutilation, ce qui fait que son corps est décoré de nombreuses cicatrices causées par tout objet pointu. Ses poignets charcutés, sont torse lacéré, Dylan aime souffrir. Ca le soulage un peu comme il dirait. La plupart du temps, de nombreux bandages cachent ses nuits d'horreurs mais certaines blessures sont plus que difficiles a cacher. Ses bras s'ornent également de petits trous causés par des aiguilles, inutile de préciser d'où viennent elles.
Le jeune Ashes n'est pas un garçon très robuste, de force moyenne, de corpulence moyenne, c'est un garçon comme les autres, peut être un peu plus faible mentalement. Il n'a pas vraiment de muscles et a un corps de jeune fille en fleur, cette ambiguité très prononcée, Dylan l'entretient, il aime beaucoup en jouer. Pas en montrant son corps non, tout simplement en ne révélant jamais son vrai nom ni son sexe. Un voix quelques peu fluette s'échappe de sa gorge de temps a autre, une voix belle, presque cristalline. On pourrait croire l'entendre se briser entre les lèvres du jeune homme lorsque la fin de sa phrase peut arriver. Les rares fois où une voix rauque, sauvage prend la place de cette douce, c'est lorsque Dylan veut quelque chose par dessus tout et qu'il s'énerve ne pouvant pas l'avoir tout de suite et maintenant. Au niveau vestimentaire, Dylan n'est pas très difficile, les rayures c'est son grand amour. Toujours des tee-shirts un peu trop grands pour lui ou des slims de n'importe quelle couleurs. En fait, ce garçon n'est pas très compliqué, ce n'est pas ce que l'on peut appeler un fashion puisque lui, tout ce qui est mode ou style, il n'en a que faire et vie sa vie de son côté et dans les vêtements qu'il aime. En définitive, Dylan est un jeune androgyne quelques peu mal porté mais en prenant la peine de chercher sous ces cheveux ébènes, on peut découvrir un magnifique garçon prêt a éclore.

• Description du comportement :

Dylan est au premier abord un garçon dépressif, renfermé sur lui même. Il est comme cette part de la population qu'on pourrait appeler péjorativement associable. Y'a pas a dire, au premier regard, on peut même en avoir peur. Mais... ne pas se fier aux apparences, le jeune homme si triste peu devenir plus que fou lors de ses prises de drogues. Lors de ses moments 'd'égarement', Dylan parait toujours plus joyeux, plus ouvert. Il parait plus beau. Finit le renfermement, le jeune garçon peut se retrouver exhibant son torse imberbe ou encore ses bijoux de famille sans complexe. Oui, la drogue a de drôles d'effets sur lui. Le jeune homme n'est pas vraiment un pur drogué, il se fait une petite injection de temps en temps ou quelques cachets selon ses besoins d'évasions. Oui parce que, la plupart de ses 'trips' se font dans cet autre monde qu'il appelle « Neverland ». Là bas, il peut tout faire, tout vivre sans contraintes, sans ses crises, sans ses problèmes, il est juste libre. Plus jeune, Dylan fut enfermé dans une sorte d'hôpital psychiatrique réservé aux jeunes, là bas, les médecins diagnostiquèrent une sorte de schyzophrénie chronique. Une sorte oui. Car cette maladie dont souffre Dylan n'est pas de la schyzophrénie. Le jeune homme est victime de sortes de sursauts, presque semblables a des décharges électriques qui le changent complètement. Ses envies deviennent plus fortes que le reste, ses désirs les plus enfouis se révèlent a jour et sa nature impulsive se met en service. Les envies et désirs qui l'habitent peuvent passer d'une envie de sucrerie a une envie de meurtre. Dérisoire non ? De plus, Dylan peut être prêt a tout pour réaliser ce dont il a envie, lorsque sa maladie prend le dessus, il se fou de ce qui l'entoure et la seule chose qui compte pour lui c'est son but. Rien ne doit se trouver en travers de son chemin. Rien. Dylan a aussi beaucoup de tics et de tocs dont il n'arrive pas a se débarrasser. Des mouvements de têtes plus que brutaux, des clignements de l'oeil impromptu ou cette fâcheuse manie de toujours remuer une partie de son corps. Très anxieux, il ne supporte pas ses différences et s'énerve facilement lorsqu'un tic survient, en provoquant d'autant plus. Pourtant, lorsqu'il est en crise, ses tics disparaissent, il est tellement concentré sur son objectif qu'il n'y pense plus et que par conséquent, rien ne vient le troubler.
Le jeune garçon est vraiment quelqu'un de très difficile a cerner, une chose impossible dès la première rencontre. En effet, Dylan est toujours prêt a mentir sur son nom, son age et son sexe avec des inconnus alors ne vous fiez pas a ce qu'il raconte. Certes, ce n'est pas un garçon dangereux dans son état normal, a part quelques dérangement mentaux mais s'il lui prenait l'envie de vous tuez lors d'une de ses crises... Vous voilà en mauvaise posture.
Pour ce qui est de son comportement avec les gens plutôt proches de lui, Dylan parait quelques peu froid. Pas de caresses, pas de contact charnel, quelques regards glacés. Pour lui, un ami c'est quelqu'un qui reste juste prêt de lui et qui est prêt a l'accepter comme il est, ce n'est pas quelqu'un qui vous prend dans ses bras, vous fait des bisous et des calins. Pour cela il y a le sexe. Oui, le sexe est une chose que Dylan aime beaucoup. Initié dès le plus jeune age il en a vite prit gout malgré son aversion pour son propre corps. Disons que le sexe ressemble a ses voyages a Nerverland, il se sent léger, sans tous ses tics, ses tocs et ses crises.


• Histoire :

Une douce caresse le long de son échine, une tendre étreinte dans un coin sombre, un baiser papillon sur la douceur d'une oreille. Des mains aux long doigts fins glissent silencieusement le long de ses hanches, les barrières de tissus se retrouvent vite envolées. Plaisirs impromptus. Plaisirs interdis. Ils ne devraient pas et pourtant. Intimité partagée, chaleur transmise, amour incestueux. Cela fait deux ans que Shirley et Stan se fréquentent en secret. Oui, en secret car ces deux jeunes ont le même sang dans les veines. Ils sont frères et soeurs. Shirley 16 ans a été initié au plaisirs de la chair par son frère ainé de 18 ans. Ensemble, ils ont découvert le vrai amour.

'Maman... je suis enceinte...'

La mère de la brune qu'est Shirley en recracha son thé brulant, arrosant au passage son pauvre mari qui faillit avoir une crise cardiaque. Ne nettoyant rien, la femme leva vivement les yeux vers sa jeune fille. La bouche grande ouverte, elle ne savait que dire. Elle qui croyait sa fille encore vierge ! Mais qui était le père ? Shirley n'était jamais avec d'autres garçon que son père et ses frères... Elle ne serait tout de même pas sortie en cachette pour voir quelqu'un qui l'aurait pervertit ?

« Et bien... Peut on savoir qui est le père ? »

C'était justement le père de Shirley qui avait prit la parole. Sa voix tremblait quelques peu. Etonant pour ce manager d'une des plus grande célébrité de moment. Son travail lui donnait beaucoup de responsabilités et le sérieux était son point fort, même avec ses enfants. Pour une fois, avait il le droit de flancher ? Un regard noir s'ancra dans celui de sa fille qui disont le, avait peur de la réaction de ses parents depuis le début. Et le père ? Comment leur annoncer...

' Je... '
* C'est moi ! *

Un cri strident retentit dans la maison. Maman Ashes était sous le choc. C'était son fils ainé qui venait d'apparaitre derrière Shirley, la tenant par les épaules, un sourire bienveillant aux lèvres. Son fils et sa fille ? Une chose impensable pour cette mère au foyer plus qu'attentive a ses trois enfants... Ne sachant vraiment pas comment réagir, cette dernière se contenta de laisser des larmes couler le long de ses joues. Son mari lança un regard noir a ses deux enfants, leur signifiant que bien évidemment il n'approuvait pas et s'empressa d'aller consoler sa femme. Cette histoire d'enfant incestueux se finit plus que mal. Les parents de Shirley et Stan ne comprenant pas l'amour de leurs enfants forcèrent Stan a quitter la maison. Celui-ci étant majeur pouvait surbvenir seul a ses besoins. Il s'exécuta, ayant essayer par tous les moyens de rester auprès de sa soeur, en vain. Shirley quant a elle refusa catégoriquement d'avorter. Elle resta à la maison, poursuivant ses études jusqu'à ce que sa grossesse soit trop voyante.

Le 11 Novembre a Colchester naquit un petit garçon aux cheveux bruns et aux yeux noirs. Il fut prénommé Dylan. Dylan Ashes.

Dylan, lors de ses premiers mois était un petit garçon, tout ce qu'il y a de plus mignon, de plus normal. La jeune maman ne pouvant pas vraiment s'en occuper, c'était Madame Ashes qui s'occupait de la plupart des taches, le changeant, le nourrissant, jouant un peu avec. Mais, oui, il y a un mais, au bout d'un peu moins d'un an, le jeune Dylan commenca a montrer les premiers signes de crises compulsives. Comme si une autre personnalité l'envahisait. Le jeune enfant donnait des coups de pieds violent a sa mère de substitution, il refusait le biberon ou le sein, il se mettait a déambuler comme il pouvait sur le sol a la recherche d'on ne savait quoi. Ces sortes de crises n'inquiétèrent pourtant pas plus que ça toute la famille Ashes. Tous ses disaient que c'était normal pour un petit enfant de se chercher, d'essayer de jauger ses parents. A cet age ? Oui, tous croyaient que c'était la seule et unique raison...

Pourtant, au fil des années, ils durent se résoudre... Dylan avait un vrai problème. Plus il grandissait, plus les crises étaient fréquentent et violentes. Il pouvait être gentil, doux, calme et une seconde plus tard, impulsif, violent et méchant. Mais que faire face a ça ? Rien. Les Ashes ne savaient vraiment pas quoi faire. Ils allèrent consulter un médecin qui se contenta de donner quelques calmants a administrer au très jeune garçon lorsque ses crises devenaient trop violentes. A cet age (vers 8 ans) les crises du jeune garçon n'étaient pas ce qu'elles sont devenues. Dylan n'avait pas de but précis, d'envie. Il se contentait de mouvements brusques, de cris stridents ou d'insultes a tout va. On pouvait sentir dans son comportement que sa maladie n'était pas encore bien en place, elle aussi se cherchait.

Dylan allait bien sur à l'école, comme tous les enfants de son age et ça se passait plutôt bien là bas. Ses crises étaient moins fréquentes, ayant quelque chose sur lequel se concentrer, il oubliait le reste. C'était a la récréation que ses crises recommencaient. Au contact des autres et de leur normalité, Dylan réagissait a sa manière. C'est comme ça qu'il finit par passer ses récréations dans la classe, seul, devant son pupitre. Le jeune garçon se recroquevillait sur sa chaise, les genoux entourant son visage. Si une crise pointait le bout de son nez, Dylan contractait ses muscles, il faisait bloc pour l'empêcher de sortir. La solitude était devenu son mode de vie. Il n'avait pas d'amis. Enfin si. Un seul. Chris. Le seul qui parvenait a le calmer, a le maintenir au stade normal.

Jusqu'à ses dix ans, sa vie fut plus que monotone. Toujours la même rengaine. Il prenait ses médicaments, allait à l'école, restait dans la classe, faisait bloc, parlait un peu avec Chris, écoutait en classe, rentrait chez lui, réprenait des médicaments, faisait ses devoirs et allait se coucher. Toujours ce même manège, chaque jour que dieu faisait. Pourtant, un matin, Dylan fut prise d'une crise comme jamais il n'en avait eut auparavant. En pleine salle de classe, alors qu'il était en train de recopier le cours au tableau, un son strident tortura son oreille. Personne ne sut d'où il venait. Personne d'autre ne l'entendit. Les mains plaquées contre ses oreilles, Dylan se tortillait sur sa chaise, essayant par tous le smoyens de faire partir ce son plus que désagréable. C'est alors que le jeune garçon se leva d'un bond, brusquement. Le visage impassible, il était a la recherche de quelque chose. Dans sa tête, tout était flou. Des voix lui disaient de le faire, des voix le poussaient a se mettre en marche, traversant toute la classe, déterminé. Il s'exécuta. Chris, il était a présent face à Chris. Un sourire moqueur, presque sadique apparu alors sur le visage de Dylan.

' Dylan ? Qu'est ce qui se passe ? '

Pour réponse a cette question tremblante, le dit Dylan s'agrippa au cou de son meilleur ami. Il l'enserra le plus fort possible, sans avoir conscience de la portée de son geste. Sans se rendre compte qu'il était en train de le tuer. Tous les autres élèves paniquèrent, criant, se ruant vers leur professeur qui semblait quant a lui paralysé par la situation. Jamais il n'avait vu telle réaction, même chez le jeune Dylan.

* Vas y, continue *
Les voix dans ma tête continuent a me crier de le faire. Des voix si aigues que je ne peux les supporter alors je leur obéis. Mes doigts fins serrant cette peau blanche. Je ne sais pas ce que je suis en train de faire ? C'est la peau de Chris que je touche, je le sens. J'ai toujours su reconnaître cette douceur de pêche. On me frappe, des coups de pieds dans le ventre, des claques sur les joues. Je n'ai pas mal, j'essaye simplement d'immobiliser mon ami. Pourquoi ne coopére t il pas ? Si il continue a bouger comme ça, je ne pourrais pas me débarasser de ces voix ! Qu'il arrête.
* Continue et il arrêtera. Continue et nous nous tairons *
Oui, je n'ai que ça a faire, continuer. Serrer le plus fort possible ce cou tendu, faire taire Mon Chris, lui faire comprendre que grace a lui que je serais tranquille.

Suite dans un prochain message

Le lendemain, dans les journaux :
Chris Vandestreich, 10 ans fut tué par étranglement par un de ses camarades. Ce dernier était déjà connu dans le quartier comme quelqu'un d'impulsif, de violent. Pourtant, sous la stupéfaxion de son professeur, il assassina son camarade en pleine salle de classe et de sang froid. Après ce meurtre, le jeune garçon semblait ne pas se souvenir de son geste ou ne pas avoir conscience de ce qu'il avait fait. La police a décider d'interner le jeune garçon dans un centre psychiatrique, le temps de déterminer la cause d'un tel comportement. Pour plus d'information, rendez vous p.12.

L'hôpital psychiatrique. La nouvelle maison de Dylan.
Rapidement, le diagnostic tomba. Forme de Schyzophrénie chronique. La possible cause de tout ceci, enfant incestueux. Le choc secoua la famille Ashes. Shirley tomba en dépression, remettant toute la faute sur l'amour qu'elle éprouvait pour son frère, remettant toute la faute sur la grossesse qu'elle avait souhaitée poursuivre. Ses parents quant a eux, décidèrent de déménager dans le Nord de l'Angleterre, laissant lâchement leur fille se débrouiller avec son enfant. Dylan était le seul que la situation n'atteignait pas vraiment. Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait dans cette chambre d'une blancheur insuportable. Il ne comprenait pas pourquoi il devait prendre tous ces médicaments. Il ne comprenait pas qui étaient tout ces gens en blouse blanche qui venaient l'observer.
Il n'avait que 10 ans a son entrée à l'hôpital.
Compliqué pour un enfant de cet âge de comprendre qu'on est atteint d'une maladie qui change son comportement du tout au tout. Difficile aussi d'expliquer a un enfant de cet age qu'il a assassiné son meilleur ami.
Dylan était le plus jeune à l'hôpital, parmis tous ces fous, il se sentait un peu gêné, pas très à l'aise. Il ne sortait jamais de sa chambre par peur. Les dixaine de cachets qu'il avalait chaque jour faisaient leur effet. Les crises de folie du jeune garçon s'estompaient vite, étant de moins en moins fréquentes. Les rares fois où Dylan perdait le contrôle, il ne pouvait faire de mal a personne, étant cloitré dans sa chambre.

C'est durant cette période quelques peu difficile mentalement que Dylan commença a se projeter dans un monde imaginaire. Neverland. Ce monde apparu pour la première fois dans un rêve. Dylan avait 12 ans.

Je me sens bien, comme sur un nuage de coton. Je suis allongé. Les yeux clos. Une légère odeur de barbe a papa parvient a mes narines. J'hume pendant quelques secondes cette étrange odeur. Je n'ai jamais mangé de Barbe a Papa de ma vie, pourtant, je sais que c'en est l'odeur. Je le sais, c'est tout.Mes yeux papillonent quelques secondes pour finir par lentement s'ouvrir. La première chose qui parvient a mes pupilles est cette fumée grise m'entourant. Une fumée opaque. Je me redresse doucement, les yeux encore a demi éveillés. Mes mains se tendent machinalement vers cette étendue grise. Je referme mes doigts. Rien. C'est juste de la fumée. Je me sens vraiment bien juste là, assis dans cette sorte de cocon impénétrable. Personne ne peut me trouver ici n'est ce pas ? Personne ne peut me faire avaler ces pillules multicolores n'est ce pas ? Mais où suis je exactement ? Nulle part. Je ne suis nulle part.
Je me mets en marche, cherchant silencieusement une sortie de ce cocon. Je veux voir ce qu'il y a autour, je sens que cet endroit où je me trouve est fait pour moi. Je ne sais pourquoi, j'ai envie de le découvrir, la tête haute. Pendant un temps qui me sembla une éternité, je m'efforcais de marcher à l'aveuglette vers une hypothétique sortie.

La première image de Neverland fut celle d'un monde gris, aux couleurs effacés mais aux odeurs acceuillantes et à l'ambiance protectrice. Dans ses futurs rêves, Dylan découvrit petit a petit son Neverland. Ne perdons pas de temps en description, vous aurez bien le temps de découvrir son petit monde par la suite.

Suite a la création de ce monde, Dylan commença a dessiner. Il dessina d'abord sur les murs, n'ayant pas de feuilles mais les infirmières finirent tout de même par lui en donner quelques unes. Dylan ne s'arrêtait plus. Ce qu'il dessinait avec tant d'ardeur ? Eh bien, des images de Neverland. Quelques fois, il se représentait au centre, des ailes blanches dans le dos. Ces dessins étaient pour les médecins de simples gribouillis fait par un jeune garçon mais pour Dylan c'était différent, il voulait graver ses souvenirs. Les plus beaux souvenirs depuis sa tendre enfance.

A 13 ans, Dylan fut initié aux joies du sexe par une de ses infirmières. Une très jeune stagiaire, grande fine, de longs cheveux noirs. Tout a fait le type de Dylan. Celui-ci n'avait pas de sentiments pour la demoiselle mais les voix dans sa tête lui dirent de répondre a ses attentes et de 'jouer' avec elle. Bien sur, tout était consentant et cette expérience fut une révélation pour le jeune homme. Il allait adorer le sexe. La jeune infirmière fut douce mais lui y allait franchement, relâchant toute sa pression dans sa première fois. Ce fut après cette expérience que les tics et les tocs de Dylan apparurent. Ils remplaçaient en quelques sortes ses crises. C'était la façon dont il se contenait. Personne n'a jamais su pourquoi le fait de ne plus être puceau apportât a Dylan ces tics et tocs.

Depuis, ils ne l'ont jamais quittés.
Régulièrement, Dylan prenait du bon temps avec les infirmières et même parfois quelques patientes. Oui parce que dans un hôpital psychiatrique, se trouvent aussi des nymphomanes. Dylan avait le choix pour calmer ses ardeurs.

C'est a seulement 14 ans que Dylan pu sortir de l'hôpital. Ses exploits au lit n'étant pas connus par les médecins et le brun paraissant tout a fait guérit fut renvoyé chez sa mère. Oui, cette mère tombée en dépression, cette mère complètement dépassée par les évenements. Cette pauvre mère enceinte a seulement 16 ans. Shirley avait commencé a boire. Elle allait mal. Quand son fils réapparut, elle n'esquissa pas un sourire, sa bouteille de whisky a la main et une cigarette dans l'autre. Elle avait vraiment vieillit, de larges cernes entourant ses yeux fatigués. Dylan lui, ne se préocupa pas de l'état de sa mère, ça lui importait peu et de toute façon, qu'est ce qu'il pouvait y faire ?

En trainant dans la rue, Dylan découvrit la drogue. Un moyen rapide de voyager a Neverland.
De temps en temps, il allait voir ce revendeur, Stephen. Avec lui, il ne se contentait pas de faire des affaires, c'était aussi son amant. Un bon amant, très bon amant.

Les crises de jeune Dylan étaient de retour et de plus en plus nombreuses. Peut être était ce le fait d'être de retour dans cette maison ou peut être était ce un effet secondaire de la drogue ? Dylan n'en savait rien mais il pouvait contenter les voix dans sa tête sans conséquences néfastes. Il opérait toujours le soir ou dans les quartiers sombres, les petites ruelles. Lorsque c'était un meurtre, il fallait nettoyer, cacher le corps, parfois le découper pour le faire rentrer dans des rangements. Lorsque cela avait rapport au sexe, c'était Stephen qui en faisait les frais ou alors quelques inconnus passant par là. Non, ce n'était pas des viols. Les voix dans la tête de Dylan l'empêchait de violer. Ce n'était pas dans ses intentions.
Jamais le jeune 'skyzophrène' ne se fit prendre.

Pourtant, une de ses victimes consentantes finit par le dénoncer. Dylan fut envoyé a Pudget.
Il avait tout juste 15 ans.

• Relation Particulière avec un personnage : No~

• Scolarité :
[ très baclé mais avec les cours j'ai plus trop le temps. Je développerais surement après. ]
Est envoyé a Pudget. A 15 ans.
S'est beaucoup isolé là bas. Ne parle pas beaucoup.
Cherche toujours a sortir pour avoir une dose. Ou un coup.
A eut quelques altercations avec l'ancienne psy.
Se lie facilement avec les professeurs.
Méprise les autres élèves.
Deux ans qu'il est a l'internat, deux ans qu'il n'a pas changé.

• Autres :
Dylan n'a qu'une seule et unique passion, c'est l'Art. Que ce soit la photographie, la peinture, le dessin, la sculpture ou toute autre forme d'art, le jeune homme aime. Il est d'ailleurs très doué dans ce domaine, particulièrement en peinture. Oui, car lors de ses crises ou de ses prises, Dylan peut peindre de magnifiques toiles représentant Neverland ou un monde détruit et déchiré qui vient d'on ne sait où.

• Avatar : Sirxlem {DeviantArtist }
Au début je voulais BellZ ç_ç Mais bon xD

• Vous •

• Prénom : Yumi {=.=}
• Age : 15 ans et demi
• Comment trouvez vous le forum : Franchement ? Magnifique xD
• Ou l'avez vous connu : Par ma Maman chérie =) Pub sur Ala n_n
• Niveau de RPG : Euuuh... 7 ? Souvent deux pages Open Office taille 10 :s
• Code : [****]
• Autres : Magie, j'ai pas fais de Yukke xD